2023

Exposition collective
NUIT TRANQUILLE
13 avril – 7 mai
Au cœur de la cité Python-Duvernois dans le 20e, repoussé tout au bord du périph, un bâtiment d’habitations sur le point d’être détruit. Ses fenêtres donnent sur l’immense échangeur de Bagnolet, assourdissant nœud autoroutier né des utopies modernistes d’après-guerre. Dans ses appartements à peine évacués, résonnent encore les vies et les histoires qui s’y sont cristallisées.
Avant l’arrivée des bulldozers et à l’invitation de la Régie Immobilière de la Ville de Paris, s’y installent pour une exposition les artistes du Pyth – des ateliers partagés de la rue Joseph Python, à quelques mètres de là – et d’autres qu’iels ont invité·es. Ensemble, iels proposent quelques œuvres qui n’ont sans doute pour parenté que l’énergie d’un moment fugitif, l’envie d’un échange dans la hâte d’une destruction imminente, le désir de faire vivre ce lieu une dernière fois, d’en prolonger les histoires et de peut-être les lier aux leurs.
Avant que le jour se lève, la nuit s’étire entre rêves et mémoires, rencontres d’un moment et moteurs ronflants
« Les images de non-lieux – espaces périphériques pourtant remplis d’histoires – glanées par Léa Rivera Hadjes, puis superposées sur PVC, et avec elles les mémoires embrumées. Elles reposeront dans les gravas, nos histoires accumulées, parfois ressurgiront, confuses, sans rien perdre de leur vitalité. «
Grégoire Prangé, 2023
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Artistes : @hugoavigo , @golnaz.behrouznia , @jbrechignac , @valentina.canseco , @lea.decacqueray , @juliecnl , @valentinhaliecadol , @learivera_ha , @wiktoria_w__________
La 13/04 : Performance de @tgy_roussel et Vincent Rioux
Avec la participation de @gregoireprange
Graphisme et images par @benjamin_mugnier

2022
Exposition collective
PORTES OUVERTES
DIAMETRE 15
Les artistes de Diamètre 15 vous invitent pour les portes ouvertes de leurs ateliers dans la Tour Orion, étages 5, 6 et 11
12-16 Rue de Vincennes
et à La Dalle, 40 rue Beaumarchais à Montreuil.
DU VENDREDI 14 OCTOBRE
AU DIMANCHE 16 OCTOBRE
DE 11H A 19H.
Vernissage : LE VENDREDI 14 OCTOBRE jusqu’à 21h.


Exposition Collective
CENDAR BRUSSELS
Cendar Brussels est le premier show organisé par la Galerie Zotto.
CENDAR BRUSSELS
Please, smoke inside.
Not Art Brussels but close by.
Pour cette occasion, la Galerie Zotto a invité une centaine d’artistes à réaliser un cendrier.

Ce show fumeur se déroule au KBK, Boulevard d’Ypres, 20, 1000 Bruxelles.
OPENING : 28 AVRIL 2022 à partir de 18h
29.04 – 30.04 – 1.05 : 15h – 19h
Evènement Facebook : https://fb.me/e/1oviqVP1K
Instagram : https://www.instagram.com/galeriezotto/

Exposition collective
LE DRIVE
Sur une proposition de carte blanche par Diamètre 15, avec le soutien d’ALIOS,
LE DRIVE est un projet initié par l’artiste plasticienne Léa Rivera Hadjes. Dans cette exposition, elle regroupe dix artistes, tou·tes mû·es par la volonté d’occuper les Grandes Serres de Pantin, cette friche dans laquelle est restée l’atmosphère du monde industriel et dont les résident·es actuel·les s’emparent avant sa transformation prochaine.
Espace. Temps. Mouvement. Mouvement dans l’espace et le temps, une voiture traverse l’écran. Temps des espaces en mouvement, un tiers-lieu ferme ses portes, encore. Espace en mouvement hors du temps, le moment est passé. Il reviendra dans un autre espace, et d’autres temps.
Il y a les espaces que nous habitons et ceux que nous traversons, à 5 ou 300 km/h. Avec cette idée que nos corps, circulant dans ces environnements, les marquent et se laissent marquer par eux, se distordent et s’en imprègnent. Il est question d’impression – une empreinte – sur nos corps, nos esprits, nos corps-esprits. Il est question de relation, d’interrelation, de mouvement.
Alors que Les Grandes Serres s’apprêtent à fermer leurs portes, dix artistes s’emparent pour une dernière fois de ce lieu qui, pour la plupart, les as vu·es travailler depuis quatre années. Dans cet espace en transition, marqueur des transformations urbaines de notre temps, iels interrogent le rapport que nous entretenons avec nos environnements, avec le monde urbain et ses mutations, ses constructions et ses résidus, ses volumes et interstices. Interstices – ces entre dans lesquels circulent nos corps, ces voyages, ces déplacements qui modèlent nos regards, ces images sans-cesse glanées ici et là, consciemment parfois et souvent sans que nous nous en rendions compte, ces images qui se mêlent dans nos esprits, sommeillent là et resurgissent plus tard, en se superposant. Ces images que nous incorporons, ces histoires que nous partageons, ces mémoires que nous échangeons.
LE DRIVE c’est tout cela à la fois, une idée du mouvement, de la vitesse, de la traversée, du voyage, de l’expérience de la ville et de tout ce qu’elle véhicule d’utopies et de souffrances, de lumières et de zones d’ombre, de ce qu’elle révèle et de ce qu’elle cache, de ses volumes imbriqués, des espaces qui se contiennent, physiques ou virtuels, de ces lieux où on stocke et partage des données, de ces constructions numériques qui se parcourent également, et qui contiennent aussi leurs zones d’ombre, et leurs potentiels poétiques.
LE DRIVE c’est tout cela à la fois, des recompositions urbaines de Bérénice Lefebvre aux mémoires superposées de Léa Rivera Hadjes, des espaces imbriqués d’Alexis Blanc aux volumes suggérés de Victor Cord’homme, des vitesses incarnées d’Eyal Haddad aux trucks sanctifiés de Louise Mutrel, des Pythie-poétesses numériques de Léa de Caqueray aux révélations matérielles de Romain Zacchi, aux échanges entre Lenny Rébéré et Tanguy Roussel, images inquiét-fascin-antes et narrations dérout-étouff-antes, dans le noir.
La nuit est tombée, l’espace s’est condensé et les voitures phares allumés tracent de grandes lignes colorées, néons vrombissant dans l’obscurité. Sur le bas-côté des lieux sont prêts à succomber, ils renaîtront bientôt et deviendront autre. La nuit est tombée, le rideau s’est levé.
Les espaces sont comme les corps qui les traversent, ils naissent, vivent et meurent, et avec eux tous les souvenirs peut-être, persistent un temps et finalement disparaissent. Qui portera nos souvenirs ? Nous porterons nos souvenirs, et tou·tes les autres, iels porteront nos souvenirs, et les autres après elleux. LE DRIVE est un mouvement et le mouvement se transmet, de proche en proche.
Grégoire Prangé
Pantin, mars 2022




Exposition collective
18ème Biennale d’art contemporain de Champigny sur Marne
La Ville de Champigny-sur-Marne organise sa 18e Biennale d’art contemporain, mettant en lumière les œuvres pluridisciplinaires de 32 jeunes artistes dans deux lieux de la ville (Maison des arts plastiques et salle Jean-Morlet de Champigny-sur-Marne).
Ce salon biennal propose depuis sa création la découverte d’un vaste panorama de la création artistique actuelle, grâce à une sélection d’artistes émergents représentants tous les médiums des arts visuels.
Peintures, sculptures, dessins gravures, photographies, vidéos et installation offrent au public l’occasion de se laisser surprendre et émouvoir.

2021
Exposition personnelle
ROADS TO NOWHERE
Au petit matin, serrée dans un train,
La journée ballotté dans un métro climatisé,
Au crépuscule accroché au volant du véhicule,
La nuit à pied dans des rues sans bruit.
Tous ces éléments nous transporte physiquement et mentalement,
Partout et nulle part
Tous les jours, on the Roads To Nowhere.
Je m’intéresse tout particulièrement aux trajets quotidiens, au déplacement de nos corps et à la chorégraphie presque involontaire que nous effectuons chaque jour dans l’espace urbain. En arpentant les rues, attendant un bus, un train, conduisant une voiture, se laissant porter par des escalators, en courant pour arriver à l’heure… Ces instants répétitifs s’accumulent, se superposent, se confondent parfois, ils sont pourtant tous uniques. J’aime y déceler des détails inattendus, de la beauté simple, une forme de poésie, d’échappatoire.
Quand nous habitons ces « inter-espaces », pendant un « inter-temps », nous traversons une panoplie d’émotions, sociales, introspectives, parfois des sentiments d’agacements, de tristesse, d’anti ou d’empathie mais aussi de joies , d’humour, de partage…. ces fragments de nos vies sont riches en sensations, lumineuses, sonores, de mouvements, de vitesse, choisies ou subies, elles sont
bien là et animent nos trajets.
Presque rituellement, pendant mes migration pendulaire, je glane des images et des sons. Cette matière première capturée sur le terrain me permet d’alimenter mon travail plastique à l’atelier et de créer des œuvres multiples.
J’utilise principalement des techniques d’impressions, comme la gravure et l’alugraphie et réalise des installations dans lesquelles je met en scène des estampes imprimées sur divers matériaux: papier,
plastiques, bâches, plexis, bois et métal… Pour mes installations je m’inspire beaucoup de mobiliers urbains : des panneaux d’affichages et
enseignes lumineuses, des élements de trains, voitures et autres transports.
Pour Roads To Nowhere je me suis particulièrement attachée aux jeux de couleurs et de transparences que nous rencontrons à travers les fenêtres de train ou d’une voiture. Statiques ou à toute vitesse quand nous sommes en route pour partout et nulle part.

